Et puisque nous sommes de naissance exilés Suspendus par la soif aux fontaines taries Sans mots devant les arbres qu'un rayon nourrit Assez pour toucher ciel et s'y enraciner Et puisque nous roulons nos manques et nos peines Pierres sur lesquelles aucun dieu ne construit Sa maison éternelle, et qu'à goûter les fruits Du Jardin…
Sonnet sur l’exil
