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Dans l’anis vert du printemps
cherchant la sève dont tes lèvres
promettaient à jamais d’allaiter mon sourire
j’ai trouvé le germe de novembre
et je n’ai pas pleuré
c’étaient
la prime enfance de la pluie
et l’os immaculé du bois feignant la mort
le fin craquèlement de limbes roussis
pour la faim de ramures futures
et la flamme et le gel de concert crépitant
par le tricot des nervures
en somme la comptine de naissances augurées
un trésor de consonnes et de dents de lait
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Très touchant . Nos titres étaient ce soir en résonance
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Merci – amusante coïncidence ! 🙂
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Un petit bijou de tendresse. Etincelant!
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Merci beaucoup Almanito ! Je suis contente qu’il trouve grâce à tes yeux. J’ai eu l’impression en l’écrivant que c’était un de ces poèmes qui ne disent pas grand chose mais qui ont quand même envie d’exister.
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“un trésor de consonnes et de dents de lait”
…comment mieux dire le collier magique qui accompagne et protège toute la vie (et plus) ?
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Merci Carnets ! 🙂
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“Pleure sur des berceaux et sourit a des tombes”.
La boucle de la vie, Frog, tu l’as si joliment dite.
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Merci Aldor !
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Oh, superbe…
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Merci Laurence ! 🙂
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ton regard, si attentif, et tes vers, justes tout pile. Rien qui ne dépasse. J’aime beaucoup!
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Merci Clémentine !
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Ce poème me touche. J’aime le “germe de novembre” au cœur du printemps – beaucoup d’images me “parlent”.
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Merci Marie-Anne, cela me fait plaisir. 🙂
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