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Dans l’anis vert du printemps
cherchant la sève dont tes lèvres
promettaient à jamais d’allaiter mon sourire
j’ai trouvé le germe de novembre

et je n’ai pas pleuré

c’étaient
la prime enfance de la pluie
et l’os immaculé du bois feignant la mort
le fin craquèlement de limbes roussis
pour la faim de ramures futures
et la flamme et le gel de concert crépitant
par le tricot des nervures

en somme la comptine de naissances augurées
un trésor de consonnes et de dents de lait

*

14 thoughts on “Germe

    1. Merci beaucoup Almanito ! Je suis contente qu’il trouve grâce à tes yeux. J’ai eu l’impression en l’écrivant que c’était un de ces poèmes qui ne disent pas grand chose mais qui ont quand même envie d’exister.

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