*
Ayant atteint le degré d’opacité
où le mystère même s’éteint
je vais
par les fenêtres cognant
à l’armure lamée des nuages
les lambeaux du silence mien
du soir la soie
suture mes lèvres
par leur val désormais refermé
un souffle presque un baiser
une âme de montgolfière
refuse d’oublier le grain de l’air
au-delà du songe
rien
ô ciel ô visage tant désiré
ô nacre comme l’amour
souillée de chaud vermeil
ô ciel ô visage infiniment lointain
sauras-tu que se tient
cette sphère ignorée
cette pierre ingravée
scellée dans l’angle mort de ton regard
*
Magnifique
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Merci beaucoup Barbara.
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Oh ! Frog ! Cest beau.
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Merci Aldor !
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dire qu’on nous avait menacé d’une écriture brouillonne et dune syntaxe relâchée 🙂 🙂
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😅
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Tiens, c’est que je me disais aussi 😉 Je crois qu’on ne risque pas grand-chose…
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Magnifique. “du soir la soie / suture mes lèvres”. Tu rejoins cette alliance de modestie et de densité, d’intensité et d’équilibre que tu cherchais !
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Merci ! 😊
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Il faut decouper les sutures. La Favershamoise est de retour en ville, avec ses belles cerises. Il faut decouper les sutures!
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Une Favershamoise en ville avec des cerises ? Voilà tout un poème ! Où peut-on trouver cette dame ?
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Elle a une petite brouette avec des cerises peintes sur les cotes. Aujourd’hui elle etait pres d’Eastbridge, mais je ne sais pas si elle sera la tous les jours. Trois livres de fruit pour £5. Elle avait aussi des fraises , des groseilles a maquereau …
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Merci Will !
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