La brise froisse à peine l’ourlet de mon rêve

Le silence est ardent

A l’Occident fulmine un symbole inconnu

Fendant le bouclier riveté de la nuit
Dérive magmatique
Cuirassé de consonnes un dieu étranger

Le feu de ses écailles a fauché les étoiles
Et sous le vent de ses plumes s’ébroue
Un peuple de volcans éperdus

Crachats immémoriaux
Exhalaisons
Acclamations

Puis le silence

Or mes yeux d’avoir cru gèlent dans leur orbite

Le lendemain le ciel est clair
Plus qu’un bouquet de cimes
Une haleine enivrante s’attarde dans l’air
La nostalgie
Cherche son ancre

 

 

7 thoughts on “Quetzalcoatl

  1. nostalgie échouée au rivage du rêve : qu’importe, “au lendemain, le ciel est clair” (j’aurais aimé l’écrire, cette phrase qui se prétend toute simple ; il ne me reste qu’à te remercier de l’avoir fait à ma place)
    🙂

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