La brise froisse à peine l’ourlet de mon rêve
Le silence est ardent
A l’Occident fulmine un symbole inconnu
Fendant le bouclier riveté de la nuit
Dérive magmatique
Cuirassé de consonnes un dieu étranger
Le feu de ses écailles a fauché les étoiles
Et sous le vent de ses plumes s’ébroue
Un peuple de volcans éperdus
Crachats immémoriaux
Exhalaisons
Acclamations
Puis le silence
Or mes yeux d’avoir cru gèlent dans leur orbite
Le lendemain le ciel est clair
Plus qu’un bouquet de cimes
Une haleine enivrante s’attarde dans l’air
La nostalgie
Cherche son ancre
Magnifique !
LikeLiked by 1 person
Merci ! 🙂
LikeLiked by 1 person
nostalgie échouée au rivage du rêve : qu’importe, “au lendemain, le ciel est clair” (j’aurais aimé l’écrire, cette phrase qui se prétend toute simple ; il ne me reste qu’à te remercier de l’avoir fait à ma place)
🙂
LikeLiked by 1 person
Merci Carnets, mais nous savons que c’est moi qui dois apprendre de toi la simplicité pleine d’allant !
LikeLike
pfuuu ! :))
LikeLiked by 1 person
Les rêves, parfois, illuminent les jours.
LikeLiked by 1 person
❤
LikeLiked by 1 person