*
Ma terre est de franche pauvreté
où seul croît ce qui tremble au seuil de l’existence
ténu
En héritage
le vent me légua
l’arrière-peau de toute nudité
Mais penche-toi sur ma poussière :
plus qu’en fertile cendre
y palpite la pulpe des saisons de bois vert
Orpheline de mon ombre
je possède midi
*
Mais le soir aussi est don – parole du grandpere!
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on dirait que tu as trouvé moyen d’acclimater au jour les poèmes rêvés de la nuit.
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J’ai pu en extraire quelques uns, oui. 😊 Ils reposent dans un coin.
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C’est un très beau poème, les deux dernières strophes me plaisent tout particulièrement, elles se complètent d’une manière très intéressante, qui fait réfléchir.
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Merci beaucoup Marie-Anne ! Je suis d’accord avec vous, le noeud vient dans ces deux strophes…
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Les grenouilles ont pondu leurs oeufs chez nous. Vous en voulez?
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Pour de vrai ? Oui s’il vous plaît ! (Vous dites cela sérieusement ?) 🙂
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Mais bien sur. 458027, ou bien me cherchez a l’eglise demain.
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C’est fantastique, merci ! Nous serons à la messe de 9.30 demain avec les scouts. Je suis une grenouille d’origine vietnamienne accompagnée d’un mari anglais, d’un garçon et d’une fille. 🙂
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