To my sleeping garden
this weightless lullaby
a quiet outlook from a frosty window

As in grey winter light
the blackbird is black
and the grass is revealed with the rigour of morn

As the sycamore gone
still inhabits the sky
and homeless the grey heron flies

So my patience is wantless
and serene and full
live as the silence of prayer

For now is the night
for us both to dream
and entrust deeper roots to the stillness of love

And now is the time
for the fire to glow
and ashes be true
to snow

 

 

16 thoughts on “Lullaby to a garden

  1. Pendant tour mon trajet en voiture, j’avais des mots qui tournaient dans la tête pour dire quelque choses des “sleeping garden” qui patientent dans la brume d’hiver.
    Cela fait aussi un moment que je suis habitée par Hana -Lullaby -Antigone -jeune fille tout court – dont l’adjectif “weightless” est le premier auquel elle s’accorde.
    Alors quand j’ai lu les deux premiers vers, j’ai vraiment chercher à comprendre finement ton poème. Et malgré ma médiocrité en anglais, je crois deviner: il est très beau, vraiment. Il sonne comme un écho à mon retour dans la campagne toute froide, ce soir. Merci Quyên!

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    1. Merci Clémentine ! Mon mari est passé me recommander de changer mon blackbird qui est black. Ces maris ne comprennent rien à la poésie. 😉
      Hana-Lullaby-Antigone : weightless ou au contraire densité absolue. Son absence rend impossible l’écriture d’un autre roman…

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        1. Ceci est un accident dû au fait qu’il séchait les cheveux de ma fille dans mon bureau et qu’un malencontreux mouvement tira de son sommeil mon ordinateur cacochyme. Machines traîtresses.

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  2. Je viens de terminer la critique de Joséphine à propos de ton roman. C’est génial de recevoir un tel cadeau, une telle appréciation. Elle écrit divinement : comme toi. Comme je ne pourrai pas me procurer ton roman non édité, peut-être serait-ce une bonne idée de le faire à compte d’auteur et dans ce cas-là, je pourrai peut-être le lire un jour. Car Clémentine y est également allée de son appréciation dithyrambique. Bref, tu as dans tes lecteurs, des fans complets qui ne demandent qu’à te suivre, un peu comme ceux de Johnny mais pas jusque dans la tombe ! Tout de même.

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    1. Oui, n’est-ce pas, quels cadeaux ! J’ai beaucoup de chance ! Joséphine écrit merveilleusement, une plume qui ressent et qui pense, et dont le rythme est vraiment unique. Oui, je crois que je finirai par auto-éditer ce roman, quand j’aurai un peu d’argent. Merci beaucoup de tes encouragements (vraiment, on en a toujours besoin !), et j’espère bien que personne ne me suivra dans ma tombe, on y serait à l’étroit ! 😀

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