Ton visage parle d’Îles
Où surnage le Couchant
Comme sur leurs rivages
L’été perpétuel
Il m’entête au passage
D’une faim d’ombre douce
Il déjoue mes paupières et arrime ma soif
Aux étoiles transhumant
Immobiles passagères
Sur la soie de ta peau sous tes iris de pierre
Et que luise trop léger
L’orient de ton sourire
Rémanent dans ma nuit éreintée de désirs
Déjà
Tout est scellé
– Par ces archipels nus
Oh, s’il plaisait à Dieu
D’égarer mon salut
Dans le sang du soleil
Le voilà bien repassé, il ne fait plus un pli 😉
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🙂
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J’aime par dessus tout les “Étoiles transhumant / Immobiles passagères”. Tu dis si bien que l’univers peut se tenir infini, éclairé, dans un visage aimé. Je vois un bel écho aux “Haïkus pour Jay”
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Merci. En ce moment, je suis un peu dans un cycle autour de ce thème – cycle, ça fait grandiloquent, je veux juste dire qu’il y a une poussée dans ce sens, autour de ce visage, et que les mots suivent avec peine.
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Mais non, ils suivent bien! Ce poème est très abouti chargé d’images neuves. Tu parles bien d’amour (ce qui me parait absolument impossible, à moi). Tu sais, il y a un poème qui s’appelle “A deux beaux yeux”, cela me fait penser au tien (ceux sont mes élèves qui me l’ont fait connaître. Et franchement, j’aime mieux le tien 🙂
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Je suis allée voir le sonnet. Du Théophile Gautier très gautiérisant (!). 😉 Je préfère aussi le mien (je suis vraiment éhontée !!!) mais nous avons en commun la perle (orient) et peut-être l’obsession des visages. 🙂 En revanche, je peine depuis ce matin sur une chanson sur le même thème qui ne veut pas venir. Je vais l’abandonner, pour l’instant. Merci de ta lecture !
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Voilà! Gautier. En tout cas, les élèves l’adorent. Moi j’adore tes mots, plus cosmiques, plus vrais, plus percés de ton coeur. Laisse la chanson, elle chantera plus tard et nous la goûterons … Je vais à mes copies et ma déclaration d’impôts. Plus poétique, je meurs…
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