End of April. Plane trees – platanus hispanica – are now sailing along in the clear morning light. Horse chestnut-trees and paulownias have reached the peak of their beauty.
The time of the euphorbia has passed. The time of the wisteria is drawing to an end.
(Euphorbia near Pernety, purple wisteria in Rue des Thermopyles, white wisteria in my street)
In the gardens, bind weed is awakening : awe.
Ivy-leaved toadflax finds its way in small cracks in the pavements, and is now flowering : joy.
Over the Channel, in my small Canterbury garden, are the peonies in full bloom ? Have the Siberian irises come to grow and thrive ? Or did the Kentish summer draught bring their young shoots down ? Voices too thin to carry over the sea, however strong the wind.
Longing for silence and light
to the swift morning breeze
I commend my desire –
may it fly
to Southern shores where grow
their hearts and mine alike
plane trees
vast as a summer sky
How I now fear that my parents will leave the Mediterranean town I have come to call home.
That one could dwell under mountains born by the sea, among rocks and flora interwoven in an unmistakable treasure of light, that one could walk paths of thyme and rosemary in a landscape of limestone beauty, and envisage to leave them is beyond me.
To the great pines standing still under the Summer halt, and whispering in the evening breeze, that one could say farewell ?

Je n’ai pas le niveau d’anglais requis pour apprécier votre plume déjà si belle en français. Mais les photos sont belles et font rêver en ce jour écrasé de grisaille… Vous vivez dans le sud ?
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Je vis à Paris, mais mes parents sont installés à Toulon. J’ai la Méditerranée fichée en travers du corps et de l’âme. Le texte est sur la saison et sur le désir. J’y pense aux plantes de mon jardin anglais. Je dis que mes parents vont peut-être bientôt quitter Toulon, et je me demande comment on peut envisager de quitter le paysage dans lequel ils vivent. Hélas, je ne sais même pas traduire ce que j’écris moi-même…
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Paris-Le Sud, le grand écart. J’aime aissu ce grand luxe offert de la nature. Il a quelque chose d’incroyablement intense et abondant de ce pays béni par le soleil…. Je vous comprends encore. Dans ma campagne douce, autre atmosphère mais c’est tout en rondeur chez moi, ça me caresse l’âme. Quant à Paris, j’y monte bientôt, fêter une trentième bougie. Paris, pour moi, c’est la ville des Amis! Ceux pour lesquels j’ai écrit ces quelques mots (bien maigrelets…): j’attends ce week-end comme la rédemption! http://wp.me/p8spnc-3C
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Vos mots ne sont pas maigrelets du tout ! J’aime au contraire leur puissante simplicité, et je reconnais bien ce que vous évoquez. Horreur des fioritures pour dire ce que porte déjà la force du sens. Le dernier vers fait le poème, et il est magnifique.
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Merci! C’est vrai que le dernier vers est celui que j’aime.
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