(En découvrant Serge Wellens)
Sous l’arbre attend mon amoureux
Il est couché, l’arbre est debout
Et leurs ombres s’embrassent
La colline tend son oreille calcaire
Aux lointains du berger
Et sans détour
Déshabille ses reliefs
Pour le rythme qui les sculptera
Dans le soleil
Sous l’arbre mon amoureux
– La chair m’a fait mentir –
En a fini d’attendre
Déjà comblé d’ombre et de lumière
Il vague au-delà de ses frontières
Là-bas
Parmi le halètement du troupeau
Sur l’estivade que dérobe la crête
Dansant aux clarines
Et si le vent te tente, va
Mon amour
Embrasse-le sans crainte
Tu ne te perdras pas
Ton arbre te connaît
Qui s’abreuve à ta source
Photo : © Joséphine Lanesem (Blog Nervures et Entailles)
Toujours aussi beau. Je viens de le relire.
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