Il y a un arbre dans le champ près de chez moi
Le vent frôle en passant les rubans de couleurs
Que des mains en tremblant ont noués pour qu’y pleure
La ronde des saisons en souvenir de toi
Claire.
L’arbre est un cerisier. Son écorce striée
De soie pourpre et de cendre est faite pour la main
Et fête pour les yeux. En suivant le chemin
Déployé par ses bras on voit se ramifier
La lumière.
Au lever du printemps il s’étire et scintille
Et danse dans la brise. Lorsque l’été descend
Le feuillage plus dense voile les rubans
Mais dans l’ombre mouvante ils sont là qui distillent
Leur prière.
De toi, je ne sais rien et c’est sans importance
Sur le pèlerinage des quatre saisons
Mes pas l’un après l’autre espèrent l’oraison
Fidèle et éblouie des pétales qui dansent
Ephémères.
Et bien tu as réussi… Bravo! Je l’ai reconnu, l’arbre en prière. Mais le titre? Eclaire-moi…
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Ah, voilà ! Il attendait que tu sois prête à le dire. Maintenant il s’est laissé apprivoiser, on dirait. Quelle joie !
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Je te guette… Rien en ce dimanche de Pâques?
Merci à toi de m’avoir remise sur la voie (qui ne fait qu’une avec l’autre Voie). Je t’embrasse.
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Bien sûr qu’il vaut le détour!
J’aime bien la progression qui lie le dernier vers de chaque strophe.
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